In Memoriam: Philippe Gignoux (1931–2023)
In Memoriam: Philippe Gignoux (1931–2023)
Les travaux Philippe Gignoux ont profondément marqué la recherche française et internationale sur le Moyen-Orient tardo-antique durant plus de soixante ans. Il eut cette aptitude peu commune d’attirer les pas des syriacisants hors des sentiers classiques vers un Orient plus lointain, celui du monde iranien.
Profondément cultivé, il fut de ces découvreurs qui forcent l’admiration par sa recherche inlassable de nouvelles sources littéraires et épigraphiques mais aussi de matériaux archéologiques inédits, ayant à cœur de mettre à la disposition du public scientifique et averti ses lectures du pehlevi et du syriaque. Cet apport exceptionnel avait pour ancrage une double connaissance : celle des langues et celle des écrits, dans une double discipline : les études sémitiques et iraniennes. Il n’est qu’à lire l’impressionnante table des matières des Florilèges qui lui avaient été offerts en 2011 par ses collègues et amis pour son 80e anniversaire pour saisir combien sa contribution aux études syriaques et iraniennes est immense. L’ouvrage reflète en miroir tous les domaines de compétence qui furent les siens, et l’incidence considérable et originale de ses recherches sur de multiples terrains de la période tardo-antique : épigraphie, sigillographie, numismatique, histoire sassanide, histoire des idées et des religions de l’Iran, philosophie, pharmacopée et médecine, littérature hagiographique et martyro-logique, eschatologie, cosmogonie, anthroponomastique, philologie… Ce mélomane qui rêvait d’être chef d’orchestre aura mis en musique une symphonie de disciplines scientifiques en un éclectisme savant ordonné à une vive curiosité d’esprit. Dans le chapitre dédié à la contribution de Philippe Gignoux aux études syriaques, Sebastian Brock a souligné avec force la dette incommensurable des syriacisants envers ce chercheur, spécialement sur les sentiers de la littérature, de l’histoire des chrétiens sous les Sassanides et de l’épigraphie : « Gignoux’s contributions in the field of Syriac studies is, not only the impressively wide range of Syriac topics that have been covered by him, but also the innovatory and suggestive character of many of his contributions, opening up new or little-explored areas of investigation. » Et de rappeler l’ouverture décisive apportée par ses travaux : « Furthermore, he has provided an important reminder to scholars of Syriac literature, who have always tended to read this literature with their eyes turned, as it were, westwards, towards the Greek-speaking world; (…) at the same time it is equally important, as Gignoux has demonstrated so fruitfully, also to remember to direct one’s eyes eastwards, towards the Iranian world of the Sasanian Empire. For this reminder Syriacists will indeed be grateful » 1« Maître pour l’éternité ». Florilège Ph. Gignoux pour son 80e anniversaireStudia Iranica. Cahier.
Philippe Gignoux est né à Solaize près de Lyon le 1er mars 1931. Après des études universitaires, il choisit d’entrer en 1953 comme simple religieux dans la Fraternité des petits frères de Jésus du Père de Foucauld : il est envoyé au Sahara puis dans le Kurdistan irakien. Pendant 3 ans, il apprend le kurde au contact des populations, et s’initie au syriaque par lui-même, avant de se réorienter. Au début des années 1960, il entreprend un double cursus d’études en iranologie et en langues sémitiques et civilisations orientales. Il suit alors les enseignements d’Antoine Guillaumont, d’André Dupont-Sommer, d’Émile Benveniste et de Jean de Menasce à l’École Pratique des Hautes Études (IVe et Ve sections), et approfondit le syriaque, l’araméen ainsi que les langues de l’ancien et du moyen-iranien. Parallèlement, il s’inscrit aux cours du Père Graffin à l’Institut catholique de Paris, et se forme auprès de Gérard Troupeau en arabe et de Gilbert Larzard en persan à l’École nationale supérieure des langues orientales vivantes (aujourd’hui Institut national des langues et civilisations orientales – INaLCO) où il obtient un diplôme. Attaché puis chargé de recherche au CNRS en 1964, il est élu Maître de conférences à l’EPHE en 1968 avant de succéder à Jean de Menasce deux ans plus tard à la chaire « Religions de l’Iran ancien » de la section des sciences religieuses où il enseigna jusqu’en l’an 2000. Il fut rattaché au Centre d’étude sur les religions du Livre (CERL, UMR 8584) du CNRS fondé en 1970, devenu en 2001 le Laboratoire d’étude sur les monothéismes (LEM), et au Laboratoire Monde iranien (UMR 7528). Il participa durant plusieurs années aux instances du Comité national du CNRS.
Dans un souci de développement des études iraniennes dont il favorisa activement le rayonnement, il participa à la création de la revue internationale Studia iranica. Il en fut le premier directeur, de 1972 à 1999, et de la collection des Cahiers de Studia iranica à partir de 1982, qu’il présida avec Rika Gyselen. Membre fondateur de l’Association pour l’Avancement des Études iraniennes et de la Societas Iranologica Europaea (vice-président puis président entre 1983 et 1991), il fut correspondant de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres (Paris) et membre de plusieurs sociétés savantes en France et en Europe. Un livre d’hommage lui avait été offert en 1995 (éd. R. Gyselen, Au carrefour des religions. Mélanges offerts à Philippe Gignoux, [Res Orientales VII], Bures-sur-Yvette).
Les premiers travaux de Philippe Gignoux furent consacrés au
syriaque, avec une thèse de doctorat sur les Homélies de
Narsaï sur la Création entreprise sous la direction
d’Antoine Guillaumont. Six articles parurent sur ce sujet dans l’Orient syrien entre 1962 et 1967, dont trois dédiés aux doctrines
eschatologiques dans cette œuvre – une thématique sur laquelle il reviendra souvent
au cours de sa carrière –, avant l’édition du texte commenté dans la Patrologia orientalis 2
Gignoux, Ph., Homélies de Narsaï sur la
Création, Edition critique du texte syriaque, Introduction et
traduction française (PO 34/3-4), Turnhout-Paris,
1968 ; « Homélie de Narsaï sur la création d’Adam et d’Eve et sur la
transgression du commandement », L’Orient syrien
VII/3, 1962, p. 307-336 ; « Homélie de Narsaï sur la création du monde »,
L’Orient syrien VII/4, 1962, p. 477-506 ;
« Homélie de Narsaï sur le mot “Au commencement” et sur l’essence divine »,
L’Orient syrien VIII/2, 1963, p. 227-250 ; « Les
doctrines eschatologiques de Narsaï », L’Orient
syrien XI/3, 1966, p. 321-352 ; « Les doctrines eschatologiques de
Narsaï (suite) », L’Orient syrien XI/4, 1966,
p. 461-488 ; « Les doctrines eschatologiques de Narsaï (suite et fin) », L’Orient syrien XII/1, 1967, p. 23-54.
Gignoux, Ph.,
« Anatomie et Physiologie humaine chez un auteur syriaque, Aḥūhdemmeh », Comptes Rendus de l’Académie des Inscriptions &
Belles-Lettres, Paris, 1998 (paru 1999), p. 231-242.
Gignoux, Ph., « Un poème inédit sur l’homme-microcosme de Guiwarguis
Wardā (13ème siècle) », dans Ph.
Gignoux (éd.), Ressembler au monde. Nouveaux documents sur
la théorie du macro-microcosme dans l’Antiquité orientale,
Turnhout : Brepols, 1999, p. 95-189.
Philippe Gignoux maîtrisait en profondeur à la fois les iranica et les syriaca, capable de
croiser ces champs d’étude pour en faire jaillir la lumière. L’une des valeurs
insignes de ses contributions tient précisément à cette double compétence
linguistique qui lui permettait de repréciser voire de définir nombre de données
propres au mazdéisme et à l’histoire des chrétiens en Perse. À un moment où les
historiens du christianisme en milieu zoroastrien privilégiaient plutôt l’éclairage
des sources historiographiques grecques en amont, et en aval arabo-persanes, plus
tardives et moins fiables, ses nombreuses et remarquables études en matière
d’hagiographie ont définitivement prouvé que les sources syriaques constituent un
conservatoire pour les fonctions religieuses mazdéennes jusqu’alors mal connues,
l’onomastique ou la toponymie moyen-perses 6
Gignoux, Ph., « Titres et fonctions religieuses
sasanides d’après les sources syriaques hagiographiques », Acta Antiqua Academiae Scientiarum Hungaricae XXVIII, 1980, p.
191-203.
Gignoux, Ph., « On Syriac proper names of
Iranian origin », The Harp, XVIII, 2005,
p. 351-356 ; « L’identité zoroastrienne et le problème de la
conversion », J.-Ch. Attias (ed.), De la
conversion, Centre d’Études des Religions du Livre, le
Cerf, Paris, 1997, p. 13-36 ; Jullien, C., Gignoux, Ph.,
« L’onomastique iranienne dans les sources syriaques. Quand les
chrétiens changent de nom (IVè-VIIè s.) », Actes du 9è Symposium Syriacum (Kaslik, septembre 2004). Parole de l’Orient 31, 2006, p. 279-294.
Gignoux, Ph., « Sur quelques relations
entre chrétiens et mazdéens d’après des sources syriaques », Studia Iranica 28, 1999, p. 83-94 ; « Comment le
polémiste mazdéen du Škand Gumānīg Vīzār a-t-il
utilisé les citations du Nouveau Testament ? », dans C. Jullien (éd.), Controverses des chrétiens dans l’Iran sassanide,
(Studia Iranica. Cahier 36), Paris, 2008,
p. 59-67 ; « À la frontière du syriaque et de l’iranien : Quelques
confluences tirées des Actes des martyrs perses », Semitica et Classica 3, 2010, p. 189-193.
Citons par
exemple : Gignoux, Ph., Lexique français de la pharmacopée
syriaque, (Semitica et Classica.
Miscellanées 1), Paris, 2020 ; Lexique des termes
de la pharmacopée syriaque, (Studia
iranica. Cahier 47. Chrétiens en terre
d’Iran V), Paris, 2022. « Les relations interlinguistiques de
quelques termes de la pharmacopée antique », dans D. Durkin-Meisterernst, C.
Reck, D. Weber (éds.), Literarische Stoffe und ihre
Gestaltung in mitteliranische Zeit, Kolloquium
anlässlich des 70. Geburtstages von Werner Sundermann,
(Beiträge zur Iranistik 31), Wiesbaden,
2009, p. 91-98. « Les relations interlinguistiques de quelques termes de la
pharmacopée antique. II », dans W. Sundermann, A. Hintze, F. de Blois
(éds.), Exegisti monumenta. Festschrift in Honour of
Nicholas Sims-Williams, (Iranica
17), Wiesbaden : Harrassowitz, 2009, p. 117-126.
Si son œuvre fut considérable dans le domaine de l’épigraphie, de la
sigillographie ou de la littérature moyen-perses, avec notamment des études
originales « fondamentales sur l’eschatologie, l’apocalyptique et le chamanisme en
Iran » 15Florilège, il faut souligner combien ces recherches en iranologie
proprement dite interfèrent souvent directement sur le champ du christianisme
syriaque. Mentionnons ses lectures d’inscriptions en moyen-perse sur des objets
d’appartenance chrétienne : croix en pierre du mont Saint-Thomas au Kérala par
exemple 16
Gignoux, Ph., « Une croix de procession de Hérat inscrite en pehlevi », Le Muséon 114/3-4, 2001, p. 291-304.
Gignoux, Ph., « The Pahlavi Inscription on Mount
Thomas Cross (South India) », dans Z. Zevit, S. Gitin, M. Sokoloff (éds.),
Solving Riddles and Untying Knots, Biblical,
Epigraphic, and Semitic Studies in Honor of Jonas C. Greenfield,
Winona Lake, 1995, p. 411-422.
Ces dernières années, Christelle et moi collaborions avec lui à la préparation d’un ouvrage commun : l’édition critique traduite et commentée du Martyre de Giwargis Mihr-Mah-Gushnasp rédigé par Babaï le Grand, pour lequel il s’était véritablement enthousiasmé. Occasion d’apprécier plus encore son érudition, ses multiples compétences et la formidable richesse d’une lecture croisée des textes. Ses collègues et amis garderont au cœur ses qualités humaines, sa simplicité bienveillante. Philippe Gignoux s’est éteint le 24 septembre dernier à l’âge de 92 ans dans son cher Poitou où il aimait tant cultiver son potager entre deux séances de travail. Il restera pour la postérité l’une des figures marquantes des études irano-syriaques sur plus d’un demi-siècle. Qu’il repose en paix au Paradis des “lumières infinies”.
Footnotes
1 Brock, S., « The contributions of Philippe Gignoux to Syriac Studies », dans R. Gyselen, C. Jullien (éds.), « Maître pour l’éternité ». Florilège Ph. Gignoux pour son 80e anniversaire, (Studia Iranica. Cahier 43), Paris : AAEI, diffusion Peeters Publishers, 2011, p. 107.
2 Gignoux, Ph., Homélies de Narsaï sur la Création, Edition critique du texte syriaque, Introduction et traduction française (PO 34/3-4), Turnhout-Paris, 1968 ; « Homélie de Narsaï sur la création d’Adam et d’Eve et sur la transgression du commandement », L’Orient syrien VII/3, 1962, p. 307-336 ; « Homélie de Narsaï sur la création du monde », L’Orient syrien VII/4, 1962, p. 477-506 ; « Homélie de Narsaï sur le mot “Au commencement” et sur l’essence divine », L’Orient syrien VIII/2, 1963, p. 227-250 ; « Les doctrines eschatologiques de Narsaï », L’Orient syrien XI/3, 1966, p. 321-352 ; « Les doctrines eschatologiques de Narsaï (suite) », L’Orient syrien XI/4, 1966, p. 461-488 ; « Les doctrines eschatologiques de Narsaï (suite et fin) », L’Orient syrien XII/1, 1967, p. 23-54.
3 Il dédie l’un de ses articles « aux martyrs des îles Solovki (1920-1940) », Gignoux, Ph., « Réflexions sur l’hagiographie et le multilinguisme des chrétiens syro-orientaux », dans F. Jullien, M.-J. Pierre (éds.), Les Monachismes d’Orient. Images – Échanges – Influences. Hommage à Antoine Guillaumont. Actes du Colloque du Cinquantenaire de la chaire des Christianismes orientaux à l’EPHE SR, (Bibliothèque de l’École des Hautes Études. Sciences religieuses 148. Histoire et Prosopographie 6), Turnhout : Brepols, 2011, p. 123-132.
4 Gignoux, Ph., « Anatomie et Physiologie humaine chez un auteur syriaque, Aḥūhdemmeh », Comptes Rendus de l’Académie des Inscriptions & Belles-Lettres, Paris, 1998 (paru 1999), p. 231-242.
5 Gignoux, Ph., « Un poème inédit sur l’homme-microcosme de Guiwarguis Wardā (13ème siècle) », dans Ph. Gignoux (éd.), Ressembler au monde. Nouveaux documents sur la théorie du macro-microcosme dans l’Antiquité orientale, Turnhout : Brepols, 1999, p. 95-189.
6 Gignoux, Ph., « Titres et fonctions religieuses sasanides d’après les sources syriaques hagiographiques », Acta Antiqua Academiae Scientiarum Hungaricae XXVIII, 1980, p. 191-203.
7 Gignoux, Ph., « On Syriac proper names of Iranian origin », The Harp, XVIII, 2005, p. 351-356 ; « L’identité zoroastrienne et le problème de la conversion », J.-Ch. Attias (ed.), De la conversion, Centre d’Études des Religions du Livre, le Cerf, Paris, 1997, p. 13-36 ; Jullien, C., Gignoux, Ph., « L’onomastique iranienne dans les sources syriaques. Quand les chrétiens changent de nom (IVè-VIIè s.) », Actes du 9è Symposium Syriacum (Kaslik, septembre 2004). Parole de l’Orient 31, 2006, p. 279-294.
8 Gignoux, Ph., « Sur quelques relations entre chrétiens et mazdéens d’après des sources syriaques », Studia Iranica 28, 1999, p. 83-94 ; « Comment le polémiste mazdéen du Škand Gumānīg Vīzār a-t-il utilisé les citations du Nouveau Testament ? », dans C. Jullien (éd.), Controverses des chrétiens dans l’Iran sassanide, (Studia Iranica. Cahier 36), Paris, 2008, p. 59-67 ; « À la frontière du syriaque et de l’iranien : Quelques confluences tirées des Actes des martyrs perses », Semitica et Classica 3, 2010, p. 189-193.
9 Gignoux, Ph., « Une typologie des miracles des saints et martyrs perses dans l’Iran sassanide », dans D. Aigle (éd.), Miracle et Karāma. Hagiographies médiévales comparées 2, (Bibliothèque de l’École des hautes Études SR 109), Turnhout : Brepols, 2000, p. 499-523.
10 Gignoux, Ph., « Éléments de prosopographie de quelques Mōbads sasanides », Journal Asiatique 270, 1982, p. 257-269. Cf. Gignoux, Ph., « L’apport scientifique des chrétiens syriaques à l’Iran sassanide », Journal Asiatique 289/2, 2001 (paru en 2002), p. 217-236.
11 Gignoux, Ph., Jullien, C., Jullien, F., Noms propres syriaques d’origine iranienne, (Iranisches Personennamenbuch Band VII: Iranische Namen in Semitischen Nebenüberlieferungen. Fasz. 5), Vienne : Verlag der Österreichischen Akademie der Wissenschaften, 2009.
12 Gignoux, Ph., « Réflexions sur l’hagiographie et le multilinguisme des chrétiens syro-orientaux », dans F. Jullien, M.-J. Pierre (éds.), Les Monachismes d’Orient, p. 123-132 ; « Symposium “Bilingualism in Iranian Cultures” », Studia Iranica 22, 1993, p. 123-124.
13 Citons par exemple : Gignoux, Ph., Lexique français de la pharmacopée syriaque, (Semitica et Classica. Miscellanées 1), Paris, 2020 ; Lexique des termes de la pharmacopée syriaque, (Studia iranica. Cahier 47. Chrétiens en terre d’Iran V), Paris, 2022. « Les relations interlinguistiques de quelques termes de la pharmacopée antique », dans D. Durkin-Meisterernst, C. Reck, D. Weber (éds.), Literarische Stoffe und ihre Gestaltung in mitteliranische Zeit, Kolloquium anlässlich des 70. Geburtstages von Werner Sundermann, (Beiträge zur Iranistik 31), Wiesbaden, 2009, p. 91-98. « Les relations interlinguistiques de quelques termes de la pharmacopée antique. II », dans W. Sundermann, A. Hintze, F. de Blois (éds.), Exegisti monumenta. Festschrift in Honour of Nicholas Sims-Williams, (Iranica 17), Wiesbaden : Harrassowitz, 2009, p. 117-126.
14 Brock, S., « The contributions of Philippe Gignoux to Syriac Studies », dans R. Gyselen, C. Jullien (éds.), Florilège, p. 98.
15 Panaino, A., « Apocalittica, escatologia e sciamanismo nell’opera iranologica di Ph. Gignoux, con una nota sulla “visione” del mago Kirdēr », dans R. Gyselen, C. Jullien (éds.), Florilège, p. 205-243.
16 Gignoux, Ph., « Une croix de procession de Hérat inscrite en pehlevi », Le Muséon 114/3-4, 2001, p. 291-304.
17 Gignoux, Ph., « The Pahlavi Inscription on Mount Thomas Cross (South India) », dans Z. Zevit, S. Gitin, M. Sokoloff (éds.), Solving Riddles and Untying Knots, Biblical, Epigraphic, and Semitic Studies in Honor of Jonas C. Greenfield, Winona Lake, 1995, p. 411-422.
18 Jullien, C., « Chrétiens d’Iran entre hagiographie et histoire. Avec une nouvelle proposition sur la croix de Hérat », dans R. Gyselen, C. Jullien (éds), Florilège, p. 175-192.
19 Une trentaine d’articles et trois volumes de Catalogues en 1978, 1982 et 1987. Par ex. Gignoux, Ph., « Sceaux chrétiens d’époque sasanide », Iranica Antiqua, XV, 1980, p. 299-314 ; Gignoux, Ph., Gyselen, R., Sceaux sasanides de diverses collections privées, (Studia Iranica. Cahier 1), Leuven, 1982.
20 Gignoux, Ph., Les inscriptions de Kirdīr et sa vision de l’au-delà, (Conferenze IsMEO 2), Roma : Istituto Italiano per il Medio ed Estremo Oriente, 1990 ; « L’inscription de Kirdīr à Naqš-i Rustam », Studia Iranica 1, 1972, p. 177-202 ; « Étude des variantes textuelles des inscriptions de Kirdīr, Genèse et datation », Le Muséon 86, 1973, p. 193-216. « La liste des provinces de l’Ērān dans les inscriptions de Šābuhr et de Kirdīr », Acta Antiqua Academiae Scientiarum Hungaricae XIX, 1971, p. 83-94.
21 Gignoux, Ph., « A New Incantation Bowl Inscribed in Syriac (National Museum of Oriental Art, Roma) », East and West NS 34, 1984, p. 47-53 ; Incantations magiques syriaques, (Collection de la Revue des Études Juives), Louvain, 1987.
22 Par exemple : « Problèmes d’interprétation des bulles sassanides », Studia Iranica 2, 1973, p. 137-142. « Problèmes d’interprétation historique et philologique de titres et noms propres sasanides », Acta Antiqua Academiae Scientiarum Hungaricae XXIV, Budapest, 1976, p. 103-108. « Problèmes de distinction et de priorité des sources », dans J. Harmatta (éd.), Prolegomena to the Sources on the History of Pre-Islamic Central Asia, Budapest, 1979, p. 137-141.
23 Gignoux, Ph., « Pour une évaluation de la contribution des sources arméniennes à l’histoire sassanide », dans J. Harmatta (éd.), From Alexander the Great to Kül Tegin. Studies in Bactrian, Pahlavi, Sanskrit, Arabic, Aramaic, Armenian, Chinese, Türk, Greek and Latin Sources for the History of Pre-Islamic Central Asia, Budapest, 1990, p. 63-75.
24 Gignoux, Ph., « Pour une nouvelle histoire de l’Iran sasanide », dans W. Skalmowski, A. Van Tongerloo (éds.), Middle Iranian Studies, Proceedings of the International Symposium organized by the Katholieke Universiteit Leuven from the 17th to the 20th of May 1982, (Orientalia Lovaniensia Analecta 16), Louvain, 1984, p. 253-262. « Prolégomènes pour une histoire des idées de l’Iran sassanide : convergences et divergences », dans J. Wiesehöfer, Ph. Huyse (éds.), Erān ud Anērān. Studien zu den Beziehungen zwischen dem Sasanidenreich und der Mittelmeerwelt, Stuttgart : Franz Steiner Verlag, 2006, p. 71-81.
